Samedi 30 Septembre 2023

« Corps en relaxation,
Corps en mouvement »

INTERVENANTS

Armando Cote, Psychanalyste, Psychologue clinicien
Hélène Desforges, Kinésithérapeute, Psychanalyste

Arrêt du corps, arrêt du temps : le geste et l’acte

Au Centre Primo Levi nous avons constaté que le corps est figé face à un évènement traumatique, le corps cède à la situation. Nous souhaitons interroger comment nous, cliniciens, pouvons mettre un corps en mouvement à partir des gestes et des actes.

Fabrice Fouchères, Psychiatre, Psychanalyste, Paris
Christine Bonnet, Psychomotricienne, Psychothérapeute, Paris

« La relaxation m’a ouvert une porte de créativité » 

dit une patiente au retour d’une séance.
Nous essaierons d’interroger en quoi la relaxation Bergès peut relancer la créativité du sujet dont Winnicott dit qu’elle est « ce qui donne à l’individu le sentiment que la vie vaut d’être vécue ».
Cette vie créative est présente chez chacun de nous et à tous les âges de la vie mais peut être arrêtée. Jamais totalement détruite même dans les cas les plus extrêmes, elle est seulement silencieuse. Le corps est lieu de mémoire de qui ce a été symbolisé et non symbolisé, ce qui est advenu et non advenu.
Le thérapeute en relaxation Bergès fait l’hypothèse de la relance de cette capacité créative à partir du corps comme lieu de méconnaissance. Ça parle, ça dit quelque chose qui n’est pas ce qu’on imaginait !
Winnicott ajoute cependant que cette créativité, le thérapeute qui en sait trop, la lui dérobe !….

  Stéphane Fourrier, Psychiatre, Psychanalyste, Caen

« Le corps de la relaxation est le corps de la mobilité retrouvée « 

L’expérience corporelle proposée avec la relaxation thérapeutique Bergès n’est pas celle d’un corps immobile, fixé ou évanescent. Les concepts développés par Hubert Godard,  danseur, clinicien et chercheur, nous aident à mieux comprendre la fonction imageante de la relaxation qui fait du corps le lieu d’une activité fantasmatique au lieu d’être figé dans l’imaginaire.  Comme le dit Hubert Godard,  « remettre en route l’imaginaire,  c’est remettre de l’altérité en soi », ou encore : « danser, c’est débrayer les images ».

Jean-Marc Benkimoun, Psychiatre, Psychanalyste, Paris

« Entre corps et graphie »

Au CMPP où nous travaillons, l’observation chez plusieurs enfants de la coexistence d’un refus farouche d’écrire avec leur pratique spontanée de la danse nous a fait constituer un petit groupe de travail avec l’idée que les thérapeutes, notamment ceux qui pratiquent la Relaxation thérapeutique Bergès, et les danseurs et chorégraphes n’avaient sans doute pas à faire au même corps. Déjà, Jean BERGÈS avait attiré notre attention sur le fait qu’il y a plusieurs corps en intitulant son séminaire (1990-1992) « Le corps dans la neurologie et dans la psychanalyse ». Ce groupe de travail de notre CMPP réunissant psychomotricienne, orthophoniste, psychologue et pédopsychiatre nous a amenés à faire quelques excursions du côté de la danse. Nous vous proposons de parcourir ensemble ces chemins en suivant plus particulièrement Pina BAUSCH, avec « Café Muller », « Les rêves dansants. Sur les pas de Pina Bausch », « Dancing Pina », « Pina » de W. Wenders, et quelques autres…

Les actes de la journée ARTEA 2022 sont disponibles dans la rubrique Nos articles

Adresse mail : contact@arteaberges.fr

Cotisation 2023 ARTEA 35 euros (décision AG 2022)

Cette journée est ouverte exclusivement aux professionnels de la santé.